jeudi 18 juin 2009

Ecluses


15 au 17 Juin – Canal du centre – Ecluses
Le canal du centre relie la Loire à la Saône. Pour passer d'un fleuve à l'autre, ce ne sont pas moins de soixantaine et une écluses qui sont nécessaires. Aujourd'hui, ce sont surtout les plaisanciers qui en profitent et les cyclistes sur les chemins de halages.
Le canal du centre, c'est aussi : des pêcheurs, des cerisiers en fruits, des éclusiers qui ne demandent qu'à bavarder. C'est l'impression de vivre dans un autre monde, où le mot crise n'existerait pas, où les gens se disent tous bonjour et se font un petit signe quand ils se croisent.
Mais pour les éclusiers, c'est la derniere saison car l'ensemble des écluses va être automatisé.


17 au 20 juin – Jura
Nous quittons l'Eurovélo6 à Chalons-sur-Saône pour rejoindre Lausanne en Suisse où Agnès doit prendre son TGV de retour. Il va nous falloir traverser le Jura. Finis les bords de canaux bien tranquilles. Une première difficulté ce matin pour nous extraire de Lons-le-Saunier : une côte à 13% nous oblige à mettre pied à terre et à pousser nos vélos sur deux km au moins. Grosse suée pour commencer cette journée où nous aurons 1091m de dénivelés. Pour arriver au village de Prénovel qui nous accueille ce soir, nous avons eu droit à 16 km de montée en continu !


Nous vivons dangereusement : au café, ce matin, je regarde très classiquement la météo des jours à venir sur le journal local. Sur la première page, photo d'un cycliste fauché. C'est vrai que l'on a parfois quelques frayeurs sur la route.

dimanche 14 juin 2009

Infidélité

Samedi 13 juin 2009 – La Charité sur Loire – Decize

Il y a des infidélités dont on aimerait pouvoir se souvenir toute la vie ; celle que nous avons faite aujourd’hui à la Loire restera dans nos esprits, je l’espère.
Nous étions au sud de Nevers et je cherchais un coin sympa pour déjeuner. Comme chacun le sais, c’est là que l’Allier se jette dans la Loire, aussi je décidais de rejoindre le bord de l’Allier. Sur la carte, un chemin en cul de sac semble répondre à notre attente.
Deux ou trois km et nous y sommes. Et là , c’est l’émerveillement : nous découvrons un décor qui tient à la fois de la belle au bois dormant et de Blanche Neige et les sept nains, quelque chose de féerique que l’on n’imagine que dessiné par Walt Disney.

Il s’agit du village d’Apremont, un des plus beau village de France. Mais aucun des touristes qui le visite ne peut bénéficier du point de vue qui est le notre, depuis l'autre rive.