jeudi 18 septembre 2008

et le vélo ?

Bien sur, il m'a fallu un nouveau vélo, supportant des charges un peu plus lourdes que mon seul séant sur des routes ou des chemins pas toujours goudronnés.
Depuis début septembre, je déroule tous les fils de la toile à la recherche de renseignements sur le cyclotourisme, le cyclocamping, le "matos", ...
Blogs et forums sont inspectés dans les moindre détails, jusqu'à la saturation.
J'ai tout d'abord été pris sous une avalanche d'informations et puis, petit à petit, quelques idées se sont dégagées, j'ai structuré, classé, pris des notes. Des valeurs sures sont apparues; le site
http://voyageforum.com/ par exemple tant pour les voyages à travers le monde que pour le matériel, pour la présence et l'expérience des blogueur; il y a quelques sites personnels bien documentés aussi, par exemple http://www.aieulsdailleurs.org/accueil/accueil.php

Pour ma part, n'ayant pas l'intention de faire le tour du monde, de suivre la trace des vététistes, ni de coucher sous la tente au delà de 66° de latitude nord, rêvant plutôt de petites routes goudronnées dans la campagne française, je n'ai pas besoin d'un engin musclé de partout, increvable, sans peur et sans reproche.



Aujourd'hui, le choix est fait et le vélo au montage chez Rando-Cycles, Porte de Vincennes à Paris. Pour plus de détails, voir la fiche descriptive sur http://www.rando-cycles.fr/basic.html.
Pour la petite histoire, il faut savoir que la société SURLY qui fabrique le cadre Long Haul Trucker, fournit les vélos des coursiers de New-York. Long Haul Trucker peut se traduire à peu près par "camioneur long courier". http://www.surlybikes.com/longhaul.html
Bien sur, pour faire plus sérieux et transporter quelques affaires, il y aura des sacoches à l'arrière et sur le guidon.

avantage - inconvénient

Partant de la côte atlantique pour rejoindre la mer noire, j'irai d'ouest en est, et cela tous les jours.
J'y vois un inconvénient : si soleil il y a, je l'aurai toujours sur le flanc droit; mes rougeurs, car vous savez tous que je ne bronze pas, seront donc très inégalement réparties.
Quant à l'avantage, c'est que les vents dominants venant de l'ouest, je devrai plutôt être sous le vent. Mais cette "vérité" française l'est-elle encore plus à l'est ?

mercredi 17 septembre 2008

rêver

A dire vrai, je ne sais pas encore quelle est la distance de l'atlantique à la mer noire ? Pour l'instant, je rêve.
Ce que je prévois dans l'immédiat, c'est de remonter la Loire de Saint-Brévin-les-pins à Châteauneuf-sur-loire, début octobre. La suite, ce sera en 2009, Inch Allah.

signe des temps

Petite sortie à vélo cette après-midi, histoire de profiter du soleil et de se faire la selle.

Dans les villages traversés, plusieurs maisons avec le panneau "A Vendre".
Il y a longtemps que je n'avais pas vu cet écriteau; quand il y en avait un, c'était avec la mention "Vendu" plaquée en diagonal, trophée posé par le cabinet immobilier qui faisait là sa pub.

Désormais, les maisons se vendent moins bien.
Hier, la quatrième banque d'affaires américaine Lehman Brothers déposait son bilan; c'est la même histoire, vue par l'autre bout de la lorgnette.

mardi 16 septembre 2008

un blog, mais quel blog ?

Un blog, c'est à la mode, mais c'est aussi bien pratique pour faire suivre les nouvelles, quelques photos, se situer sur la carte.
Et puis, cela me permet de faire joujou à l'ordinateur : lier un texte avec une galerie de photos sur un autre site, manipuler des cartes, y situer les photos prises, les hébergements, le trajet, bref découvrir des nouveaux outils informatiques, plancher, sécher, bricoler, recommencer, trouver enfin.

Le blog permet au lecteur de commenter ce qu'il lit; bien sur, je ne sollicite pas de votre part une réflexion ou un avis sur tout ce que j'écris, mais il me semble bien que vous puissiez le faire si l'envie vous en prend; donc ce sera un blog et pas seulement un simple "carnet de voyage".

La première question qui se pose, c'est celle de l'outil, des outils.
Les sites pour héberger un blog gratuitement ne manquent pas; si j'ai retenu celui du groupe "Google", c'est parce que j'espérai pouvoir récupérer facilement les cartes de GoogleEarth; en fait, soit la passerelle n'existe pas, soit je n'ai pas encore trouvé le truc.
J'ai néanmoins retenu la "galaxie" des outils Google, espérant une certaine compatibilité et pérénité entre blogspot / picasa / google map et autres gadgets.
Choix des couleurs, des polices, comment insérer un son (toujours pas trouvé sauf à passer par Youtube en video), publier, sauvegarder, paramètrer, ... après deux jours, l'outil est loin d'être maitrisé, mais cette difficulté fait aussi partie de mon plaisir.

La deuxième question qui se pose, c'est celle du contenu.
En regardant quelques blogs de récits de voyages, j'ai constaté que c'était souvent assez consternant. Au bout de quelques pages, de quelques photos, j'abandonnais devant l'indigence du récit, devant la platitude des photos. Je n'avais pas envie de connaître toute l'histoire, ni de suivre très loin le randonneur dans son périple.
Comment faire autrement ? Comment accrocher le lecteur ?

Un blog ne s'adresserait-il qu'à quelques aficionados, public captif ou conquis d'avance ? Est-ce que j'écris pour moi-même ou pour être lu ?

lundi 15 septembre 2008

le parcours au jour le jour, le tracé d'ouest en est


Agrandir le plan


Voici la carte générale du parcours telle que prévu à ce jour. Le crochet en Suisse doit me permettre d'aller saluer des amis.


Ce blog devrait vous permettre de suivre ma progression au jour le jour. Au jour le jour, c'est sans doute très ambitieux; cela dépendra largement des facilités à accéder à Internet le long du trajet et aussi de mes capacités à maîtriser les outils.

Partir

Partir,
c'est abandonner la tranquillité pour l'aventure,
c'est quitter son chez-soi pour pour aller vers l'inconnu,
c'est laisser un toit pour vivre l'incertitude quotidienne du couchage.

Bien sur, je serai toujours en Europe et le risque n'est pas bien grand sur ce parcours bien balisé.
D'ailleurs, le vrai risque n'est pas pour le corps mais pour l'Etre (l'esprit, l'âme, le mental, comme vous voudrez) car on se met dans une situation où l'on peut se découvrir plus faible ou plus fort, lâche ou courageux, encore jeune ou déjà vieux.