vendredi 19 décembre 2008

Pédaler en musique

Parler de "Pédaler en musique" relève un peu de l'abus de langage.

La musique, c'est seulement celle que je me chante dans la tête tout en pédalant.
Et uniquement dans la tête car si je me mets à chanter réellement, il devient difficile de pédaler, et ce que je chante n'est pas suffisamment plaisant à l'oreille pour que cela en vaille la peine. C'est même plutôt désastreux et décourageant après 25 ans de chorale !


Le matin de ma dernière sortie à vélo (voir "les yeux d'Emilie"), j'avais quasiment passé en boucle un air récupéré sur le net quelques jours auparavant.

Avant d'essayer d'expliquer pourquoi cet air a pris ce caractère obsèdent, il me faut préciser comment j'ai découvert Marissa Nadler, car je suppose qu'aucun d'entre vous ne connaissait cette artiste et la chanson "Diamond heart".
"Récupérer sur le net" : c'est se connecter à des sites comme http://www.deezer.com/" target=" blank" (site français) ou http://www.lastfm.com/ (site anglais) ou http://www.imeem.com/ (site américain). Sur ces sites de musique en ligne, vous pouvez écouter un artiste, ou, si vous voulez variez, des artistes plus ou moins proches musicalement de celui que vous aimez.

Depuis quelques temps (3 ou 4 ans), j'écoute beaucoup de jeunes chanteuses, américaines ou scandinaves. Ce qu'elles ont en commun : elles écrivent leurs chansons, s'accompagnent à la guitare, sont fortement influencées par la musique folk, ont rarement plus d'un album à leur actif, des débutantes donc, avec toute la fraîcheur que cela suppose.
En me reportant 40 ans en arrière, cela me rappelle un peu Joan Baez à ses débuts. Mes goûts n'ont pas beaucoup changé.
Parmi ces jeunes chanteuses, Alela Diane.
Sur un des sites indiqués plus haut, je fais donc une recherche sur le nom Alela Diane. Je demande une "radio similaire" à ce que produit Alela Diane et peux découvrir d'autres artistes.
C'est ainsi que j'ai entendu cette chanson de Marissa Nadler que je ne connaissais pas; et ce fut un régal immédiat : la voix gracile et fraîche, le banjo en contrepoint, et, à mi-chanson, cette descente chromatique comme un croche-pied fait à l'oreille (mes maîtres en musique me reprendront si les termes de contrepoint et descente chromatique sont inappropriés). Bref, cette musique ne me quitte plus depuis quelques temps.
Et c'est elle qui m'a accompagné lors de cette sortie à vélo.

Cet air, vous pouvez l'écouter en cliquant ici (vidéo YouTube). Les paroles sont ici. Et pour en savoir plus sur Marissa Nadler, c'est ici.


Et si cet intermède musical vous a plus, vous pouvez en redemander; j'ai d'autres trouvailles à vous faire partager, même si cela nous éloigne du vélo. Mais cela nous permet de patienter avant le départ au prochain printemps.


A+

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